- Led Zeppelin IV (Remastered) · 1971
- Led Zeppelin III (Remastered) · 1970
- Led Zeppelin II (Remastered) · 1969
- Led Zeppelin II (Remastered) · 1969
- Physical Graffiti (Remastered) · 1975
- Houses of the Holy (Remastered) · 1973
- Led Zeppelin IV (Remastered) · 1971
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- Led Zeppelin (Remastered) · 1969
- Led Zeppelin (Remastered) · 1969
Albums indispensables
- Après le succès de ses premiers albums, le prolifique groupe Led Zeppelin impose sa férocité dans le monde entier. À travers cet album, le groupe illumine de son blues fracassant et fait preuve d’une versatilité enflammée. Au gré de moments hypnotiques, des guitares rock corrosives et autres ballades country enchanteresses, « Physical Graffiti » synthétise sans compromis la rage du rock des années 70. Implacable et endiablé.
- Au début des années 70 et après trois albums colossaux, Led Zeppelin confirme son statut de plus grand groupe rock au monde. « Led Zeppelin IV » ne fait pas exception, reposant en grande partie sur l’attitude bouillonnante de Robert Plant et de son énergie charnelle. Sa voix rugissante et envoûtante est transportée par des riffs vicieux, plus mystiques que jamais. Une escalade qui atteint les sommets mélodiques vertigineux sur « Stairway to Heaven », un des plus grands classiques de la formation.
- Connus pour leurs mélodies déroulées avec furie, Led Zeppelin surprend son public avec « Led Zeppelin III ». Plus acoustique que les précédents, ce troisième album est l’occasion de dévoiler des harmonies folk ensorcelantes et aventureuses, tissées avec minutie. Un faux-semblant de calme maintient une tension électrique omniprésente, qui ne tarde pas à exploser dans les riffs sans compromis de « Immigrant Song ». Contrasté et lumineux, ce disque regorge de raretés ébouriffantes.
- Avec le succès de son premier album, Led Zeppelin conquit l’autre côté de l’Atlantique dans la sueur de concerts foudroyants. Puisant dans cette fureur sans limite sur scène, la formation londonienne délivre des hymnes passionnés et immortels, tels que « Whole Lotta Love » et « Bring It On Home », qui deviendront cultes. Derrière la déflagration, les riffs blues se font plus musclés et grandiloquents, offrant à Robert Plant l’espace idéal pour ses incantations étourdissantes.
- Mené par la voix magnétique de Robert Plant, le groupe londonien déploie un talent unique pour fusionner blues percutant et rock explosif aux solos survoltés. Inspiré par le bluesman Willie Dixon, Led Zeppelin interprète avec inventivité son répertoire, générant au passage fulgurances électrisantes et ballades bercées par des orgues ecclésiastiques. Un premier enregistrement brûlant qui marque le début de la légende.
Playlists de l’artiste
- La magie éternelle d'un chant ardent sur des riffs historiques.
- D'intenses riffs répondent à des mélodies majestueuses.
- La section rythmique fracassante de Led Zeppelin permet de créer des beats ravageurs !
Compilations
Plus à écouter
- Leur dernier album avant la mort de John Bonham, certifié platine.
À propos de : Led Zeppelin
Il ne serait pas tout à fait vrai de dire que Led Zeppelin a inventé le heavy metal. Formé en 1968 par Jimmy Page, le guitariste des Yardbirds (à l’origine sous le nom de The New Yardbirds), le quatuor a d’abord fait partie de cette vague de groupes qui ont rendu plus fort et bruyant le son de la « British Invasion », fondé sur le blues. Cependant, aucune autre formation n’a exercé sa puissance de feu avec un sens aussi affirmé du groove et de l’emphase. Sous les doigts de Page, les riffs blues sont devenus aussi complexes que ses solos, tandis que la section rythmique de Led Zep comprenait un batteur (John Bonham) aux coups de grosse caisse explosifs et un bassiste en guise d’arme secrète (John Paul Jones), qui cimentait l’ensemble du groupe de manière industrielle. Si la puissance avait été le seul attribut de Led Zeppelin, leur place dans l’histoire du rock serait de toute façon assurée. Mais leur son tonitruant a toujours été contre-balancé par une désarmante délicatesse, comme l’illustre la lente montée du calme vers la tempête de « Stairway to Heaven », immortel succès des radios classic-rock. Bien sûr, la voix puissante et suraiguë de Robert Plant, leur « Golden God » [ainsi qu’il s’est lui-même surnommé lors d’une fête pour l’anniversaire de John Bonham en 1975, NDR] pouvait convoquer à elle seule une flotte de Vikings déchaînés (sur « Immigrant Song », en 1970). Mais son obsession pour les groupes de folk psychédélique comme The Incredible String Band a été le creuset de tendres sérénades acoustiques. Plant a d’ailleurs vite remplacé les blues sur les filles infidèles par des contes merveilleux à la Tolkien, annonciateurs de la fascination du metal pour la mythologie médiévale. Par ailleurs, Page n’était pas seulement une redoutable machine à riffs, c’était aussi un producteur visionnaire qui a redéfini l’album de rock comme une épopée guerrière sur grand écran. On peut entendre cette sensibilité cinématographique dans le break central déconcertant de « Whole Lotta Love » (le boogie blues rock le plus avant-gardiste de l’an 1969) et atteindre son apogée sur « Kashmir » en 1975, une odyssée épique inspirée par l’Orient où l’arrangement lugubre de Jones au Mellotron s’avère plus puissant que n’importe quel rock à guitares de leur répertoire. Led Zeppelin semble entrer dans une nouvelle phase fascinante avec In Through the Out Door (1979), traversé de synthétiseurs, avant que la mort prématurée de Bonham, un an plus tard, ne mette fin au groupe. Mais, dans les gémissements des hair-bands des années 1980, le rap metal militant de Rage Against the Machine, le blues meurtri de The White Stripes ou l’arrogance de Greta Van Fleet au XXIe siècle, les répliques du canon sismique de Led Zeppelin n’ont jamais cessé de résonner.
- ORIGINE
- London, England
- FORMATION
- 1968
- GENRE
- Hard rock